A côté de ma hanche menue, son ventre tiède s'inscrivait tout près de ma chair échaudée. Etienne et Sophie, assommés dans leur lit, me laissaient mater leur nudité. Inquiet, mon sentiment se dissipa au lit en y ayant poussé subrepticement mon vit. Nos dormeurs débandaient, bandaient ; ils se couvraient de couettes et faufilaient leurs muscles mouillés sous les draps jaunes. Sophie étira ses membres vers le devant du lit quand le petit jour s'immisça dans leur intimité profonde. Le soleil se levait ; Sophie et Etienne n'émergeaient pas de leurs bagatelles et gâteries. E. se laissait surprendre par le désir que lui avait inspiré Elisa ; elle avait amené le soleil sur son visage apaisé.